Bernard Émond

CINÉASTE ET AUTEUR*

Phot-Bernard-Emond

Bernard Émond est né à Montréal en 1951. Anthropologue de formation, il a vécu quelques années dans le Grand Nord canadien, où il a travaillé à la télévision inuite. Documentariste à ses débuts, il est arrivé à la fiction avec un long métrage d’une âpre beauté, La femme qui boit. Invité à participer à la Semaine internationale de la critique au Festival de Cannes en 2001, le film a soulevé l’enthousiasme de la critique au Québec et a fait remporter plusieurs prix à son interprète principale, Élise Guilbault.

Affiche La DonationLe second long métrage de ce réalisateur, 20h17 rue Darling, a lui aussi été sélectionné à la Semaine internationale de la critique, et a valu à Luc Picard le prix de la meilleure interprétation au festival du film francophone de Namur. En 2005, Bernard Émond a retrouvé Élise Guilbault pour son film La Neuvaine, récipiendaire du prix du meilleur long métrage québécois pour l’année 2005, selon l’Association québécoise des critiques de cinéma. En outre, ce film a également remporté trois prix au prestigieux festival de Locarno, dont le prix oecuménique, et a été sélectionné dans une trentaine de festivals internationaux.

Toutes les oeuvres de Bernard Émond sont habitées par ses thèmes de prédilection : la dignité et la fragilité humaines, et la perte des repères culturels. Il a réalisé le documentaire Le temps et le lieu (2000), portant sur la disparition de la culture paysanne traditionnelle québécoise, de même que L’Épreuve du feu (1997), qui traite de la douleur des sinistrés qui ont tout perdu dans un incendie, gagnant du prix du meilleur moyen métrage documentaire de l’Association québécoise des critiques de cinéma.

Dans La terre des autres (1995), Bernard Émond a établi un parallèle entre la situation des Palestiniens et celle des autochtones canadiens. Il a également réalisé L’instant et la patience (1994), tourné dans le foyer de personnes âgées où sa mère est décédée, et Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de traces (1992), un hommage à un inconnu mort dans un quartier ouvrier de Montréal, film qui a reçu le prix André-Leroux du meilleur moyen métrage.

En 2005, la Cinémathèque québécoise présentait une rétrospective de son oeuvre. À l’automne 2006, Bernard Émond tournait Contre toute espérance, deuxième volet d’une trilogie sur les trois vertus théologales commencée avec La Neuvaine.

Voici quelques réflexions qu’il nous a livrées en entrevue vidéo :

*Cette biographie est extraite en grande partie du document publié sur Wikipédia.

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